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Nous

Né de la rencontre du pianiste Mathieu Bélis, du violoncelliste Karsten Hochapfel et du percussionniste Thomas Ostrowiecki, le Yeliz Trio nous conduit à la croisée des musiques urbaines, classiques et orientales, influencé par des artistes comme le trio E.S.T., Chick Corea, Anouar Brahem mais également par des compositeurs tels que Ravel, Bartok ou encore Shostakovich.

De cet héritage est né un son singulier : harmonies impressionnistes et langage mélismatique du piano, sonorités lyriques ou rugueuses du violoncelle, transes et rythmes asymétriques des dafs et autres percussions. Oscillante entre ombre et lumière, empreinte de lyrisme et toujours tournée vers le rythme et l’énergie collective, la musique du Yeliz Trio plonge l’auditeur dans un univers sonore puissant et poétique.

En 2017, les trois musiciens commencent leur travail de recherche à partir de compositions du pianiste Mathieu Bélis. Venant chacun d’univers musicaux différents, ils se retrouvent dans un esprit totalement ouvert, mêlant dans l’écriture musicale leurs influences multiples. La configuration atypique de leur trio renverse les rôles de chacun et ouvre de nouvelles possibilités musicales. Le Yeliz Trio défend une musique ouverte sur le monde, un trio sans leader, qui avance à trois dans la même direction. Ils vont enregistrer cette année là un EPK au Studio Music Unit et faire leur premier concert aux Instants Chavirés à Montreuil, leur permettant ainsi de confronter leur travail au public. C’est dans cette dynamique qu’ils vont continuer à se retrouver régulièrement pour composer et se produire dans des salles en région parisienne en vue de la préparation de leur premier album, Moon Palace.

Moon Palace Album

Celui ci sera enregistrée et co-réalisé au Studio Sextan par Philippe Teissier du Cros, ingénieur du son connu pour avoir enregistré les plus grands noms du jazz européen (Henry Texier, Bojan Z, Emile Parisien, Vincent Peirani, Roberto Negro, Stefano Bollani…) La volonté était forte pour le Yeliz Trio et la production d’avoir une personne qui s’investisse totalement dans la musique et la valorise par des choix artistiques forts dans la prise de son et le mixage, connaissant parfaitement les problématiques acoustiques liés à ce type de configuration musicale (piano, violoncelle, batterie, percussions). L’album, salué par la presse, sortira en Janvier 2020 sous le label Quart de Lune/ UVM IDOL distribution.

The Wanderer Album

Le trio a enregistré son deuxième album « The Wanderer », avec Karsten Hochapfel au violoncelle, Mathieu Bélis au piano et Thomas Ostrowiecki à la batterie/percussions/électroniqueLes compositions impressionnistes, picturales de ce nouvel opus évolue vers un jazz aux influences urbaines, pop et électronique, avec l’apparition de sonorités nouvelles où couleurs orientales se mêlent aux timbres si particuliers des pianos, violoncelles, batterie, Pad (électronique) et percussions. Le tout a été magnifié par le maitre de l’ouie fine Philippe Teissier du Cros, élu Ingénieur du Son de l’année aux Victoires du Jazz 2018. Le trio a eu l’immense joie de collaborer sur ce disque avec le tromboniste Daniel Zimmermann (Nougaro, Sergent Garcia, Thomas de Pourquery, le Sacre du Tympan etc.) et le trompettiste suisse Matthieu Michel(Vienna Art Orchestra, Richard Galliano …), donnant à cet opus un nouvel éclairage !

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Karsten Hochapfel

Karsten Hochapfel intègre en 2001 le conservatoire de Munich pour étudier la guitare jazz avec Peter O’Mara, la guitare classique avec Gabriele Prediger-Mahne et Barbara Polaçek ainsi que le violoncelle avec Jan Polaçek et Katalin Rootaring. Il obtient un diplôme d’enseignant en 2005. Parallelement il joue dans de nombreuses formations de jazz et musique du monde, entre autres dans le groupe du saxophoniste Wanja Slavin. Ensemble ils se produisent avec Kenny Wheeler et Méderic Collignon. Depuis il joue, arrange et compose pour plusieurs groupes de styles differents, notamment celui de la chanteuse albanaise Fjoralba Turku, le quartet du guitariste suisse-brésilien Michelangelo Pagnano, le quintet “Rhythms of Resistance” de la flutiste Naïssam Jalal, “Odeia” le trio à cordes et voix, le duo de chanson berlinois “Prinzessin Hans”, le trio acoustique “Morgen Naughties”, et son projet personnel “Das Rote Gras” (l’Herbe Rouge), un septet qui réunit des musiciens allemands et français. Il sort deux disques avec ce groupe, bien accueillis par la presse des deux côtés du Rhin. En étant improvisateur/compositeur instantané il collabore d’une manière plus spontané entre autre avec le guitariste argentin Diego Mune, l’artiste-performer équadorien Miguel Arcos et le batteur-poète Fabien Rimbaud. Dès 2013 des nouveaux formations avec Pierre de Trégomain, Alexandra Grimal, Thierry Mariétan et Mathieu Donarier voient le jour. Il participe à différents projets interdisciplinaires comme le spectacle de danse “Pressions”, du chorégraphe Guillaume Nikandre Le Denmat, dont il compose la musique ou un spectacle de Carolyn Carlson et Alejandro Jodorowski qu’il accompagne dans le cadre du festival de Danse “June Events 2010”.

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Mathieu Bélis

Baigné dans la musique classique et contemporaine, Mathieu Bélis commence le piano avec son père avant de suivre une formation classique. Il a une vingtaine d’année lorsqu’il écoute un peu par hasard un disque de Chick Coréa en piano solo. C’est un véritable choc émotionnel et musical. Il va alors se passionner pour l’improvisation. Il développe son propre langage musical en autodidacte, s’inspirant de musiciens comme Egberto Gismonti, Keith Jarrett, Anouar Brahem et s’intéresse parallèlement aux musiques modales du Moyen Orient et du Maghreb, dans lesquelles il puise de nouvelles sources d’inspiration. Il participera à plusieurs formations professionnelles en musiques orales et improvisées à l’Abbaye de Royaumont avec le maître du bandonéon Dino Saluzzi. Il est ensuite suivi par le pianiste Antoine Hervé, puis diplomé en musicologie ainsi qu’en composition, arrangement et harmonisation au CNR de Cergy Pontoise. Il va continuer son exploration musicale à la Bill Evans Piano Academy, à travers l’enseignement d’Etienne Guéreau et de Philippe Baden Powell.

Compositeur autant que pianiste, l’important pour lui n’est pas vraiment l’instrument, mais plutôt les les rythmes, harmonies, les couleurs, les sentiments qu’il veut exprimer à travers lui.

Il va être à l’origine, avec le flûtiste Guillaume Barraud de la création du groupe Karvan Trio, avec lequel il enregistre puis signe avec le label Buda musique son premier album Azar, en 2013. Puis il va créer son propre trio, le Yeliz Trio, accompagné par le batteur Thomas Ostrowiecki et rejoint par le violoncelliste Nicolas Carpentier. On peut retrouver Mathieu Bélis dans le quintet Brazilian Stories (David Florsch, Louis Lao Bao, Stéphane Dardour, Marylie Rollet) qui explore la richesse et la diversité musicale du Brésil, à travers un répertoire de chansons populaires et de musiques instrumentales. Il compose pendant le covid, un répertoire en duo avec le Flutiste Bansuri Guillaume Barraud, disciple du légendaire HARIPRASAD CHAURASIA.

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Thomas Ostrowiecki

Thomas Ostrowiecki est un percussionniste polyvalent. Il passe avec aisance d’une culture musicale à l’autre et maîtrise aussi bien les percussions orientales (daf, rek, bendir, derbouka), que brésiliennes (pandero), espagnoles (flamenco-cajon), ou africaines (djembé, tambour à aisselle). Il étudie la batterie jazz au CIM avec Georges Pacynski, puis va parcourir le monde (Afrique de l’Ouest, Brésil, Turquie, Maroc..) pour étudier les percussions traditionnelles, notamment avec Magid Khaladg. Sa curiosité artistique l’amène à travailler depuis quinze ans dans des domaines aussi divers que les musiques du monde (Souad Massi, Angélique Ionatos, Titi Robin, Fathy Salama, Safy Boutella, Angélique Kidjo, So Kalmery), la chanson (Bernard Lavilliers, Mano Solo, Ute Lemper), le rock et la scène alternative (Sergent Garcia, Nouvelle Vague, Osteti), les musiques improvisées (Jean-François Zygel, Elise Caron, David Venituci, Chris Hayward) aussi bien sur des scènes prestigieuses qu’en studio. Passionné d’architecture sonore et d’arrangements percussifs originaux, il compose régulièrement pour la radio (RFI, France Culture), le film documentaire et le court-métrage (Le souffle des ancêtres de Pascal Vuillemot) Il enregistre avec Sergent Garcia trois albums: Un poquito quema’o, sin frontieras et la semilla escondida; pour Mano Solo, l’album Animals, avec lequel il tourne pendant plus d’un an; le groupe Nouvelle Vague, l’album Bande à part; le chanteur Bernard Lavilliers, avec lequel il assure la tournée Un samedi soir à Beyrouth en 2008, ainsi que la tournée Causes perdues et musiques tropicales; Maoré Baco, l’album Kinky Station, qu’il coréalise.

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